Lors du Printemps du livre du Lerchenberg le week-end du 16 et 17 mars, après avoir bien rempli votre bibliothèque avec notre grande Bourse aux livres, vous pourrez rencontrer et découvrir des écrivains locaux qui vous présenteront leurs ouvrages.
De nombreuses animations autour du livre vous seront également proposées tout au long du week-end.
Vous pourrez profiter d’un moment dédié aux auteurs lors de la table ronde le samedi 16 mars à 16h où chaque auteur présentera ses ouvrages et qui sera clôturée par une séance de vente et dédicaces.
Plus d’informations ici : https://www.le-lerchenberg.fr/agenda/printemps-livre-2024/
Martine Hiebel
Devenue Mulhousienne pour la troisième fois, Martine Hiebel a vu certes s’éteindre le Lerchenberg des pots collégiaux et des mariages, mais également s’y rallumer des braises d’animation quand les Dornachois (ni dormants, ni narquois !) sont entrés dans l’étrange danse du confinement.
Après avoir enseigné les Lettres classiques en Lorraine et au nord de l’Alsace du collège au Supérieur, elle a comme retraitée retrouvé une activité variée marquée du sceau mulhousien que forment la modestie, l’ouverture et l’humour. Passionnée tour à tour par l’Europe toujours à sortir de sa gangue, par l’Evangile de Bernanos à Manegold de Lautenbach, par la profonde tradition de sa famille, elle tâche désormais de cultiver en équipe le message de Vincent de Paul et l’héritage de Schwarzenthann comme de Marbach, encore à conquérir et partager sous la forme médiévale, mais féconde, du CODEX GUTA-SINTRAM.
Outre des articles qui se succèdent parallèlement à la rédaction d’un ouvrage en cours, elle a publié en 1999 à Paris Résonances bibliques [chez] Bernanos, en 2002 au Liban La Chevauchée magnifique d’Europe, en 2016 à Colmar L’Empereur, le Pape et le Petit-Prince – tradu-fiction sur Manegold de Lautenbach et en 2018 à Colmar Mamie l’Horloge.
La Bibliothèque sonore de Mulhouse
Permettre, à ceux qui ne le peuvent pas, de se plonger dans les livres, les revues et les journaux : c’est l’objectif des bénévoles de la Bibliothèque sonore de Mulhouse. Plus de 120 000 titres sont ainsi accessibles gratuitement, en version sonore, aux personnes déficientes visuelles ou dyslexiques, notamment avec les nouveaux outils numériques.
La Bibliothèque sonore de Mulhouse est née en 1978, elle fait partie du réseau des 115 Bibliothèques sonores de France, explique Henri Siegrist, le trésorier de la Bibliothèque sonore de Mulhouse. Nous sommes installés au sein de la bibliothèque Grand’Rue, grâce à la Ville de Mulhouse qui nous héberge gracieusement, et comptons actuellement 20 donneurs de voix et 11 donneurs de temps, tous bénévoles.
Pierre-Louis Cereja
Né en 1950 à Mulhouse, Pierre-Louis Cereja a été journaliste et critique de cinéma pendant quatre décennies au journal L’Alsace. A ce titre, il a couvert plus de trente Festivals de Cannes.
Pierre-Louis Cereja a rencontré William Wyler à deux reprises, en 1974 et en 1979.
Il est aujourd’hui fondateur et rédacteur en chef du site www.exterieur-jour.com
Dans le cadre de l’Année Wyler, il a été commissaire de l’exposition « William Wyler, de Mulhouse à Hollywood’ au Musée historique de Mulhouse (juin-novembre 2022).
Avec « William Wyler – de Mulhouse à Hollywood », paru chez Mediapop Editions, Pierre-Louis Cereja remonte le temps pour partir sur les traces de celui qui fut le grand amour de Bette davis, le mentor de Laurence Olivier, le meilleur ami de John Huston, le découvreur d’Audrey Hepburn et la figure paternelle de Barbra Streisand ».
Né à Mulhouse le 1er juillet 1902, le jeune Willi, invité par Carl Laemmle, cousin de sa mère et fondateur d’Universal, le premier grand studio d’Hollywood, rejoint l’Amérique. Après New York, il il gagne Hollywood où William Wyler gravira tous les échelons du métier. Connu pour son exigence -il fut surnommé Willy les 40 prises- Wyler va signer des fleurons du cinéma américain de l’âge d’or. Ainsi « Dodsworth », « L’insoumise », « La lettre », « Madame Miniver » ou « Les plus belles années de notre vie » sans oublier « L’héritière » ou « Vacances romaines ».
Des films qui permettront à Wyler, à ses producteurs, à ses techniciens et à ses stars, d’obtenir 40 Oscars. Un record inégalé dans lequel « Ben Hur », le fameux peplum et le film le plus connu de Wyler, tient une place particulière avec ses onze Oscars !
« William Wyler – de Mulhouse à Hollywood » est une invitation à découvrir un grand d’Hollywood, toujours demeuré fidèle à son Alsace natale, et à se glisser dans les arcanes de l’usine à rêves…
Thomas Karche
Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours baigné dans la fantasy, les mondes imaginaires ou médiévaux. Je me vois encore, enfant, m’amusant avec une épée de bois ou restant bouche bée devant des châteaux forts. En grandissant, j’ai pris goût au cinéma et aux séries télévisées. Puis, sur le tard, je m’intéressai à la littérature de fiction. Ce fut avec la lecture des œuvres de George R. R. Martin que le déclic eut lieu : il fallait que je crée mon propre univers !
J’ai 20 ans. Je suis étudiant en Histoire à Strasbourg, passionné de sociologie et de politique. Depuis 2018, alors en Seconde au Lycée Schweitzer de Mulhouse, je me suis lancé dans l’écriture de ma saga de fantasy « Ardiae ». Ce fut un long travail long de 4 années dont je suis extrêmement fier. Par défi et quête de liberté, j’ai décidé de passer en édition indépendante afin d’avoir la main sur tout le processus de réalisation et de publication.
C’est un rêve d’enfant qui s’est réalisé le 11 décembre 2022 à la sortie de mon premier livre. Après avoir voyagé en lisant de la fantasy plus jeune, après avoir voyagé en créant mon univers, mon seul objectif est de faire voyager mes lecteurs.
Après avoir complété ma saga par une histoire secondaire d’Ardiae, j’ai décidé de prendre un risque en sortant de mon registre habituel pour concevoir un recueil de nouvelles, de poésies, de pensées et de paroles, le tout augmenté d’autres œuvres artistiques. Ce projet intitulé ALTER-NATIVE(s) se veut original et avant tout sincère et authentique.
Christian Maeder et Christine Maeder-Bour
Le chemin de vie exceptionnel de Christian voit le jour au détour des phrases.
Un accident de plongeon a bouleversé sa vie à l’âge de 18 ans. Depuis lors, il se déplace en fauteuil roulant.
De nouvelles passions se révèlent. La spatule du cuisinier laisse place à celle du peintre. Une odyssée est décrite des vallées vosgiennes à l’embouchure du fleuve Sénégal. Le chemin est long.
Il co-écrit avec son épouse Christine l’ouvrage « Passions nomades ».
«Les «Passions nomades» proposent un voyage au rythme des toiles et au fil des mots.
Christian Maeder offre à voir ses oeuvres, des premières à celles plus récentes. Ses sujets, ses couleurs, ses reliefs, le mouvement de son pinceau expriment l’évolution de l’artiste.
En 2006, ils fondent l’association « En avant roule ». Elle permet l’aide aux personnes à mobilité réduite et malvoyantes de Saint Louis du Sénégal et de sa grande région.
Jana Yelles
Deux enseignantes, portent un seul nom Jana YELLES. L’une enseigne la littérature, l’autre les arts plastiques, deux amies de plus de vingt ans qui se connaissent par coeur. Ce projet est l’aboutissement d’un partage amical fort, une cicatrisation de blessures invisibles. Elles y ont longuement réfléchi. C’est un cadeau à tous ceux qui connaissent ou vivent un tel mal. C’est aussi une main tendue dont elles savent l’absolue nécessité et l’aspect salvateur.
“La liberté de la proie” : Aliénor et Sybille partagent une amitié indéfectible et tout semble leur sourire. Mais l’envers du décor est tout autre. Leur amitié les conduira à comprendre mieux que quiconque leur descente similaire aux enfers… Pourquoi un destin si étrangement comparable les a-t-il menées à combattre un tel mal pourtant si invisible d’autrui ?
“6h42, place de l’Homme de Fer” : Rose est une jeune femme ordinaire, journaliste strasbourgeoise célibataire, à la recherche de l’idéal, une quête commune à beaucoup d’entre nous. Espérant rencontrer l’âme soeur, elle n’est pourtant pas prête à accepter n’importe qui dans sa vie, notamment parce être journaliste d’investigation lui a permis de comprendre qu’il fallait être particulièrement méfiante. Il est 6h42. Elle a pris le tram place de l’Homme-de-Fer et ce jour-là, une rencontre inattendue va bouleverser sa vie…
Copyright : L’Alsace – Hervé Kielwasser
Etienne Gendrin
Étienne Gendrin est un auteur de Bande dessinée et illustrateur alsacien. Ses livres racontent les histoires de personnes marquantes rencontrées ça et là. Dans un foyer Strasbourgeois accueillant des jeunes mineurs étrangers, dans la cuisine de sa grand-mère, ou en compagnie d’une équipe de six jeunes Strasbourgeoises entrées en résistance durant la seconde guerre mondiale, la curiosité d’Étienne GENDRIN nous ouvre sur des visions du monde singulières chargées d’humanité.
Jean Barbery
J’ai fait une carrière de vétérinaire libéral que j’ai mène pendant vingt ans, en parallèle avec une maison d’édition que j’ai créé. les Éditions Saint Brice.
J’ai toujours baigné dans le livre et la lecture. j’ai écrit des livres documentaires sur la nature parus aux Éditions du Rhin. Cela fait maintenant trois ans que je me suis laissé tenter par la fiction.
« Cathy » : Cathy est une jeune femme traumatisée par son enfance violée. Les hommes lui ins-
pirent une telle terreur qu’elle peut tuer par panique. Geneviève est commandante du
poste de police de Saint-Louis ; elle se retrouve responsable de l’affaire qui débute par
un homme trouvé poignardé à son domicile. Commence une enquête qui repose prin-
cipalement sur un seul élément, une boucle d’oreille découverte sur le lieu du crime.
C’est en remontant le fil tenu de la longue histoire de cette boucle d’oreille que Gene-
viève et son équipe vont remonter jusqu’à la vérité. Cathy ne trouve la sérénité que
réfugiée dans la maison que lui a laissée sa grand-mère ou dans de longues courses
à travers la vaste forêt vosgienne. Sa vie change le jour où elle rencontre Julien qui en
tombe immédiatement amoureux. Il devine les fêlures de Cathy, mais ne se décourage
pas et, à force de patience et d’amour, Cathy va s’ouvrir à la vie. Un seul point risque
de poser problème, Julien est le fils de Geneviève.
« La vallée aux cerfs » : Dans les années soixante-dix, des ouvriers forestiers trouvent un couffin avec un bébé, abandonné en pleine forêt vosgienne. Plus de quarante années plus tard, la fille d’un
riche industriel de la vallée de Thann est découverte chez elle, assassinée. Geneviève
Hillmeyer avec son équipe se retrouve chargée de cette enquête. Leurs investigations
vont les faire plonger au sein des associations de protection de la nature en Alsace et
dans la communauté opaque des chasseurs de la vallée de la Thur, où la loi du silence
est la règle.
Une enquête longue et difficile va amener la commandante du commissariat de Saint
Louis à faire ressurgir cette cold case des années soixante-dix. Les pressions vont
s’accumuler sur ses épaules. Elle devra, de plus, faire face à des soucis privés.
Hélène Bourdel
Hélène Bourdel, née et grandie en Languedoc, établie aujourd’hui à Mulhouse, a vécu dans 6 villes, habité 12 appartements, élevé 6 enfants, enseigné les Lettres dans 15 établissements scolaires, essayé d’apprendre 8 langues, visité 14 pays, tissé des dizaines de mètres de tissus, chanté des centaines de chansons (mais écrit seulement quelques-unes), écrit 15 livres pour enfants (mais édité seulement 4), des dizaines d’articles pour des journaux associatifs et pour un site internet, et se partage aujourd’hui entre le chant traditionnel et l’écriture…
« Rebâtir, Chronique d’un impossible » : “Vous savez, chez nous, à Méailles, passé l’été et les vacanciers, il ne se passe pas grand-chose. Nos herbes, nos châtaignes, nos cailloux, ça n’intéresse personne, nos pierres écroulées encore moins ; encore heureux que le train continue à rouler dans notre fond de vallée du bout du monde.
Alors, quand on croit voir quelque chose ; ou quelqu’un… ça fait jaser. En fait, parler, c’est tout ce qui nous reste : on n’a plus qu’à se raconter, à chercher à comprendre ce qui s’est passé au Collet Gouiran, relevé par qui, et pour quoi ?”
Entre le roman, le poème en prose et le dialogue de théâtre, au-delà de la narration d’une reconstruction, une méditation à la fois sur l’impossible et le recommencement personnel.
« Abécédaire d’un confinement » : Qui saura ce qui s’est vécu à Mulhouse ?
Février 2020, on commence à peine à parler du coronavirus. A Mulhouse, un gros rassemblement dans une église évangélique ouvre un énorme foyer de contamination : en quelques jours, hôpital débordé, soignants submergés, vies bouleversées, on ferme les écoles.
Le confinement national arrive dans une ville déjà sous le choc d’un rythme incroyable, malades en détresse respiratoire évacués partout en France, en Suisse et en Allemagne, hélicoptères, jets, TGV sanitaire, l’armée monte un hôpital de campagne, une journaliste correspondante de guerre viendra même voir cette guerre dans une tranquille ville de province don’t les médias ne cessent de parler.
Mais, dans la ville assiégée,… on vit. Autrement.
